Détail de l’église Ste Catherine

Amener vers l’intérieur…….

Le maitre mot de cette deuxième partie de stage avec nos amis bruxellois. A ma grande surprise là aussi, plutôt que d’aborder des exercices de base, nous avons beaucoup travaillé sur les sensations au niveau des Kua et plus globalement le centre.

Après une série de Shiko mémorable (plusieurs minutes en position basse, sans échauffement) nous avons tout de suite attaqué sur Aiki-age. J’en profite pour vous partager une photo du fameux exercice que je tentais de décrire hier et qui fait intervenir les mêmes principes.

Sensei à beaucoup insisté sur le relâchement et sur le fait de laisser tomber le poids vers le bas. L’idée étant d’amener la tension vers les kua pour ensuite l’utiliser à travers sa propre structure. Le mouvement qui en résulte se fait “sans force” c’est à dire sans tension excessive. Il précisera d’ailleurs que son travail ne se fait pas sans l’action des muscles, simplement en les utilisant différemment.

Nous avons donc pratiqué Aiki-age  (notez que cet exercice peut se pratiquer à genoux mais aussi en tailleur ou même assis).

Une variante de maho, bien connue des futurs instructeurs et qui consiste à descendre depuis la station debout jusqu’à mi flexion (les jambes à l’horizontale) tout en conservant avec son partenaire la tension dans les bras (tension qui doit être ramenée vers le centre). Ce mouvement s’accompagne d’un mouvement d’ouverture et de fermeture des bras (les bras restent tendus mais les coudes pointent succesivement vers le bas puis vers le haut).

Certains pratiquants étant un peu crispé, sensei en a profité pour montrer quelques exercices d’échauffement qui permettent en même temps de travailler le relâchement. Le premier consiste à se dégager d’une pression exercée par son partenaire  sans mobiliser de force excessive et sans utiliser d’appui autre que le corps.

Le deuxième consiste à renvoyer une pression exercée du haut vers le bas sur les épaules. L’idée est de laisser cette pression “entrer à l’intérieur” puis de la rediriger.

Généreux comme à l’accoutumée, sensei à largement débordé sur les horaires prévus, dispensant à chaque fois 3 heures de stage au lieu des 2h30 prévues. Visiblement l’expérience bruxelloise ne restera pas sur ce premier stage, tout comme celle de Valence qui pourrait même s’étoffer au delà des deux jours de stage.

Mon sac est prêt, je vous dis à demain pour le compte rendu de la formation instructeurs !!

Manu