Et voilà, à peine arrivé, sensei repars déjà vers le pays du soleil levant.

Il nous laisse de quoi travailler, bien plus que précédemment surtout si on pense au programme qu’il a concocté pour les instructeurs: après la première année de formation (2 masterclass) qui a porté sur l’exécution des “formes”, la suite n’est rien de moins que les retours de force. Un programme délirant ? pas tant que cela……

Mais revenons au contenu de cette dernière journée de stage. Un exercice bien connu des “anciens” à fait son retour: shintaijiku (le moulin à vent en jargon aunkai), un exercice difficile qui est relativement avancé dans la pratique et des dire même de manabu moins au coeur de la méthode que les exercices dans le plan frontal (maho, TCJ etc).

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Sensei démontrant STJK

Qu’en ais je retenu ? STJK est un exercice très intéressant qui permet de sentir le jeu des trois axes du corps, ouverture et fermeture des kua alternent avec une position qui mobilise l’axe central. L’extension des bras sers surtout à mobiliser une tension permettant d’identifier ou se trouve ce fameux axe latéral.

Le “bonhomme de rob” et ses trois axes mobilisés par STJK

Après ce point d’orgue, sensei a passé l’ensemble de ses futurs instructeurs à la moulinette, a mon humble avis, plus une manière de formaliser une étape qu’une façon de se faire une opinion sur ses élèves. Sensei est en effet, observateur et perspicace et surtout il a eu tout le temps de nous voir à l’œuvre. Au final, il nous a exposé ses ambitions pour l’avenir: former des instructeurs particulièrement solides sur un cursus d’au moins trois ans. Une décision pleine de sagesse qui privilégie la qualité de l’enseignement à la popularité (et les rentrées d’argent). J’espère seulement que ca n’impactera pas la fréquentation des prochains Masterclass.

Malgré mon ambition de diffuser la méthode de sensei, tant pour mon plaisir que pour lui rendre hommage, j’approuve pleinement sa décision. Son savoir est un trésor, à ce titre il faut explorer, chercher, errer parfois pour parvenir à s’en emparer et seul les plus persévérant y parviendront.

Au final, c’est une véritable horde de monstres martiaux que sensei est en train d’entrainer, il suffit de voir ce que donne 4 ans de son enseignement sur Manabu (son assistant) pour imaginer le résultat sur une population ayant déjà un gros bagage technique: l’alliance d’une forme de corps efficace et d’un système de combat.

A très bientôt !!!

Manu