Le sujet de ce qu’est de “l’interne” versus de “l’externe” reviens fréquemment sur les tatamis avec le plus souvent des définitions pour le moins approximatives. Avec le temps, j’en suis arrivé à une définition toute personnelle qui se résume au principe suivant: dans “l’interne” c’est le relâchement qui génère le mouvement et le mouvement qui génère la force. J’évite donc le plus souvent de parler d’interne vs externe au profit des “arts du relâchement” vs les “arts en contraction”.
Pendant longtemps j’ai cru que je devais bouger en étant le plus relâché possible et c’est une erreur, je me suis retrouvé à faire du “Waza mou” de la technique faite sans explosivité face à des attaques ultra complaisantes. Le principe des arts du relâchement se situe au delà: dans la génération du mouvement par le relâchement et non pas avec du relâchement et c’est fondamentalement différent.
Dans Shiko par exemple, c’est bien le relâchement opéré dans un corps étiré selon sa diagonale qui va faire bouger l’ensemble (et pas le fait de tirer sur le bras comme un bourrin comme j’ai pu le faire pendant des années…..)
Le programme de ce samedi va donc tendre vers cet objectif, comprendre comment générer du mouvement par le relâchement. En préambule, nous reviendrons sur comment construire un corps relâché suivi d’un travail avec partenaire pour identifier où se trouve les blocages.
A bientôt !!
MAJ 15/10
Hello Manu,
Décidément, à chacun de tes articles il y a un truc qui s’illumine en moi (mentalement, pq physiquement, c’est pas avec ma non pratique actuelle que les choses vont bouger ^^).
Pour le “waza mou”, peut-être est-ce un passage obligé afin de mieux “intégrer” le relâchement avant de pouvoir commencer à consolider tout ça tout en gardant la même sensation ?
A très vite 🙂
David from Bdx
Salut david !!
Je ne pense pas, à partir du moment ou l’intention se dirige vers un résultat, elle se place à l’extérieur du corps or c’est bien dans une lecture fine des sensations corporelles que se situe l’enjeu. C’est déjà suffisamment compliqué comme ca, si en plus l’intention “sors du corps”, ca devient ingérable.
A très bientôt 🙂